En voulant aller plus vite que la musique le maire d’Istres s’est pris les pieds dans la complexité d’un monde juridique qui lui échappe, annonçant à grands coups de communiqués de presse, que notre action en référé contre le dernier ISTRES MAG’ ( qui ne comprend pas de place pour l’expression des oppositions ) aurait été rejeté par le juge.
Je me porterais presque volontaire pour lui donner des leçons de Droit et pour lui apprendre à lire une Ordonnance ou un arrêt.
Parmi le panel de procédures d’urgence qui existent en Droit administratif français ( Droit qui régit les rapports entre les citoyens et l’Administration) nous avions proposé au Juge un traitement de l’affaire en 48h à travers la procédure d’un référé-liberté. Le motif d’urgence existe pour le juge mais n’est pas suffisant pour traiter le litige en 48h seulement. En revanche, il a été accepté que l’affaire soit étudiée dans une procédure d’urgence moins courte ( de 2 à 3 semaines ) à travers celle du référé-conservatoire ; d’ailleurs, une copie de notre requête a été adressée au maire pour qu’il y réponde sous 8 jours. Preuve que la procédure de recours est bel en bien engagée et qu’en aucun cas le juge ne rejette nos demandes… Au contraire, il est en train de les examiner !
Conclusion : » Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué «
Laissons maintenant à la Justice le soin et le temps de faire son travail correctement.
Robin PRÉTOT
Conseiller municipal
RÉPUBLICAINS-Istres 